Ouros est arrivé...

Le Saurien traversa le sentier et arriva dans la ville de Balifor:''Merdique... je hais la facon dont les humains construisent leurs villes...'' Commenta Ouros. Il devait quand même avouer que l'endroit était stratégique:''J'imagine que je devrais refaire mes provisions ici...'' Dit-il en jetant son sac sur le sol. Il se diriga vers la taverne...

''Je hais les tavernes! Tout le monde est toujours dans un état de transe négatif et les bagarres sont trop abondantes... pour preuve, même les moines ne trainent pas la!''

Contrairement à ce que s'attendait le Saurien l'ambiance était plutôt animée et dans le bon sens du therme. Les pêcheurs venues de partout à travers le continent échangeaient leur récit et dans le brouahaha habituel on entendait souvent des éclats de rires bien gras.Le tavernier, un grand homme bedonnant à l'allure joviale nettoyait une choppe de bière avec entrain...et également avec un chiffon, ne l'oublions pas. Son ventre resserrer avec force et ceinture, débordait néanmoins de son pantalon mais le tout restait néanmoins armonieusement masqué par un tablier de propretée louche mais dont personne ne se plaignait. La bière y était bonne et à bas prix alors pourquoi se plaindre?
À peine entrée que la moitiée des occupants de la salle fixèrent Ouros avec surprise. Quelle genre de créature pouvait-ce bien être? C'est dans un éclat de rire que l'un des clients lança un:

"-Eh bien on a plus les bestioles qu'on avait avant!"

À ces mots toute la salle rejetta un rire gras et la thématique des conversations changea pour "Les bestioles les plus impressionnantes vue sur terre et mer". Bien sure chacun donnait son point de vue et se vantait d'avoir vue toujours mieux.

"-Qu'est-c'que j'vous sers mon bon monsi...euh...Votre seigneurie?" demanda le barman qui n'était manifestement pas habituer à voir une tel créature rôdé dans les parages.

OOC: Ouais! Ca encourage le bon RP ici...

BIC: Ouros les ignora... en fait, pas vraiment: il n'arrivait pas à s'isoler mentalement de leurs conneries... de plus... il les prennaient personnelles:''Vous savez où je pourrais refaire mes provisions?'' Demanda-t-il au tavernier alors qu'il était presque sur le point de ''peter sa coche'', se qui lui donna un air bête comme pas possible.

Il jeta un regard autour, attendant d'entendre une ''bonne blague'' sur les sauriens ou quelque chose dans le genre pour répliquer et causer le bordel chez ces enfoirés...

OCC: C'est un fait qu'habituellement seul des créatures plus humaines (elfes nains gnomes) viennent faire leur tour dans les villes humains. Donc voilà un peu de nouveau pour les habitants du bar (et puis tu es sans doute le seul saurien qui ne vit pas en tribue, non? alors voilà du réel RP)

Tentant tant bien que mal de cerner une conversation au sujet de ces semblables ce fut peine perdue. Les "charmants" messieurs relataient leurs exploits de créatures immenses.

"-J'étais en mer une fois... J'ai cru voir la lune se levée de très haut dans le ciel...Quand elle fut suffisament haute, c'est là que j'me suis apperçu qu'y'avait un d'ces gargantuesques trucs qui fesait passé mon navire pour une barque!"

"-Mais ton "navire" C'EST une barque, vieil idiot!"

À ces mots une autre salve de rires bien gras et bien postillonnant surgirent dans la salle. C'était le jour des conneries décidément. Le barman suivit un petit moment leurs plaisanteries avec un petit sourrire en coin avant de répondre au nouveau venue.

"-Ah et bien justement ça tombe bien vous êtes arrivé au bon moment mon bon monsieur! Bardos vient tout juste d'arriver de mer..."

Dit le barman en pointant impoliment l'un des hommes si "charmants" de leur rire si chique comme s'il venait de pointer une rassion de viande.

"-Il fait souvent commerce avec d'autres villes et ne se gêne jamais pour revendre à prix raisonnable et parfois même donner à ceux dans le besoin."

Ouros grogna doucement, juste pour montrer son désaccord d'avec les ''rieurs'':''Je ne suis pas en manque... merci bien, tavernier...'' Sur ce, le Saurien se dirige vers l'homme que le tavernier lui a indiqué. Rendu assez près, il l'interpelle:''Bien le bonjour, marchand, l'ont m'aurais référé à vous pour refaire mes provisions de voyageur...''

Il attendit la réponse, très mal à l'aise au milieu de tout ses ''bourgeois''.

"-Mais bien sure mon cher monsieur!" s'exclama Bardos, surpris qu'on l'interpel.

Il se redressa de son siège, ajusta sa ceinture sur son ventre bien gras à l'aide de ces pouces avant de se gratter la barbe avec frénésie.

"-Bon bah messieurs, j'vous laisses...Gardez ma bière et...Oh puis zut j'pourrai pas vous faire confiance là-dessus!"

Il empoigna sa choppe comme si sa vie en dépendait et la calla d'une traite. Les autres eux, criaient en coeur "Et glou Et glou Et glou!" jusqu'à ce que Bardos eu finit de boire et s'ensuivit une vague d'applaudissements bien amicaux.
Bardos fit signe à Ouros de le suivre et se dirigea hors de la taverne avec ce dernier sur les talons.

"-Faudra me suivre jusqu'à mon navire, c'est là que ma cargaison reste, j'laisse pas ça sans surveillances! Wuhahaha!"

Il venait d'éclater d'un autre de ses rires bien gras et bien franc, avançant sur ce chemin qu'il connaissait par coeur et saluant les gens alentours qui le reconnaissait, on l'aurait pris pour un héros local mais c'était seulement car il était bien connu pour sa bontée envers tout le monde dans cette ville.

"- Mais dites-moi" commença l'homme à la barbe bien grise et à la tête dégarnie, pour faire conversation. "C'est pas tout les jours qu'on rencontre des gens de votre apparence à Balifor...Si vous n'avez pas pris personnel nos plaisanteries...Vous venez de quel coin de cette terre? Avec tout le respect que je vous dois mon seigneur!"

Ouros finit par se dire qu'un homme aussi franc ne pouvait pas être méchant... et puis ses ''excuses'' le calma:''Je suis Ouros, Saurien du clan des tricératops... Je viens du Sud, dans les îles.''

Il prit une pause avant d'enchainer:''Disons que j'ai eut un malentendu avec le chef de mon clan... je ne me laisse pas marcher sur les pieds disons... alors, plutôt que de faire de la merde, je suis parti...''

Il laissa le marchand répondre ou continuer la conversation, comme il était coutume de le faire à cette époque, toujours en le suivant...

"-Sauriens, hein? C'est du nouveau dans ce coin arpenté du monde ça... Ça laissera pas indifférent, ça pourrait même attirer l'attention de bien des gens de mauvaise volontée..."

Le vieu marchand pourtant bien robuste leva la tête bien haute pour ensuite se gratter machinalement le menton, habitude naturelle chez lui lorsqu'il réfléchissait.

"-Z'êtes bien brave mon bon monsieur!" conclue finalement Bardos "Et z'avez du caractère, ça il en faut! Wuhahaha!"

Il éclata une fois de plus de son grasset rire peu attirant mais toujours aussi franc et amicale, lorsqu'ils arrivèrent finalement sur le port, tout près d'un très gros navire comme on en voyait rarement, laissant paraitre les autres navires de pêche pour des barques.

"-Cornio, fils de chien!" beugla rageusement Bardos dont le sourrire ne s'effaçait pourtant pas.

À cette appelation peu sympathique, un jeune homme maigre mais bien robuste qui devait avoir l'habitude de la vie en mer de par sa peau bronzée, fit irruption sur la barre du bateau.

"-Qu'est-c'qu'il me veut, le vieux débris?!" s'exclama tout aussi malsainement le jeune homme, renvoyant quand même le sourrire chaleureux qu'il recevait de son supérieur.

"-On a un monsieur ici qui est intéresser à l'achat de nourriture, il nous reste quelque chose rapporter des iles voisines ou est-c'que le gros bêta que tu es as déjà tout empifrer?!"

Le jeune qui répondait au nom de Cornio feigna de réfléchir à cette question dont la réponse était bien évidente.

"-Oh il doit peut-être rester un petit quelque chose, si sa majesté Bardos n'a pas fait qu'une bouchée..."

Bardos se contenta d'éclater une fois de plus de rire devant la réponse bien directe de son jeune mousaillon. Il donna une grande tape amicale dans le dos du saurien.

"-Vous suffira de suivre ce petit entêté mon seigneur, il vous montrera ce qu'on a en stock!"

Le saurien remercia Bardos d'une pognée de main franche, mais distante tout de même, avant de monter à bord:''Bien le bonjour, matelot...''

"-Si monsieur veut bien me suivre..." répondit simplement le matelot avant de descendre l'escalier qui menait à la calle.

Bien entendu le bateau était vide de son équipage, chose plutôt fréquente lorsqu'un navire arrivait à bon port. Les festivitées prenait de coeur chaques matelots qui sortaient un peu du rafiot pour veiller tard en bonne compagnie, dans les tavernes bien sure.
Arriver à l'endroit de la marchandise, Cornio commença à expliquer tout en détail.

"-Pour les provisions nous avons des fruits et légumes en tout genre: Pommes, carottes, radis... Pour la viande nous avons surtout du porc salé et du poisson fraîchement pêché hier avant notre arrivée. Il est encore très frais comme vous pouvez le deviner... Quelque chose vous intéresse?" demanda le marin, curieux.

Les fruits et les légumes? Il n'en avait guère l'envie si il était libre de choix. Le poisson, la viande? Il s'en lécha les babines:''Quel genre de poisson?''

Il tourna son regard vers la ''section'' des viandes:''Ca a été pêché hier aussi?'' Lança-t-il à la blague avant de continuer:''J'imagine que vous avez du poulet?''

Il frissonna: l'air marin ne lui fesait pas tellement de bien. De plus, il avait le mal de mer et savait que, si il restait trop longtemps, qu'il finirait par tomber malade!

((T'étais passé où, le maître?))

(Désolé du pénible contre-temps)

Cornio se gratta machinalement la barbe mal rasée qui décorait son menton, décidément c'était une manie chez ces marins. Il fixa les barils dont les couvercles étaient fermés pour en conserver la fraîcheur du contenue.

"-Si je me souvien bien, on a eu du thon...saumon...Ah oui, du Arang également."

Il continua de farfouiller parmis la nombreuse cargaison, cherchant pour la seconde demande, le poulet.

"-Il nous reste de la volail mais elle est marinée, bien évidemment, le poulet est l'une des viandes qui périme le plus rapidement donc... si vous êtes néanmoins intéresser."

Point troubler par le tangage incessant des petites vagues frottant contre la coque, Cornio avait le pied marin et ne bronchait pas attendant une réponse.

((Pas grave, je voulais juste savoir! ^^))

Ouros ne put qu'approuver quand le marin lui annonça pour le poulet...

''Je veut bien de votre saumon...'' Fit-il, continuant de balayer la pièce de ses yeux de reptile, cherchant à ne pas montrer sa faiblesse quand aux vagues et à son mal de mer...

Ouros se gratta la menton, prenant, sans le savoir, du tic des marins, en attendant une confirmation de l'humain...

((Ouais, mes posts sont pas énormes... mais au cour de l'aventure, je vais me les faire plus gros!))

(Je comprend bien ^^')

La marin accepta sans plus attendre la réponse de ce nouveau venu à bord. Il sortit un sac en toile qui parraissait plutôt doux et lueux pour ce genre de chose et plongea prestement la main dans le baril d'eau froide, ressortant trois saumons encores frais mais bien morts. Les écailles du poisson étaient encore luisantes si bien qu'on l'aurait cru vivant et la viande n'avait été aucunement amochée par la pêche et les taitements marins. Cornio tourna et retourna la viande pour montrer la qualitée de celle-ci devant Ouros avant de fourrer les poissons dans le sac de toile et de le tendre à Ouros.

"-Gracieusetée du "Dragon des septs mers" " dit simplement Cornio en remettant le sac en main propres, énnonçant le nom du navire.

((Il faut que je paie, hein? Je suis juste pas sûr du mot Gracieuseté...))

Ouros sourit en prenant le sac:''Merci bien.'' Il prit une poignée de pièces d'or et les posa dans la main du marin avant de le remercier et de sortir du bateau: il se retenait pour ne pas fuir le navire!

Rendu dehors, il se mit à marcher vers la sortie du village, heureux de ne pas avoir vomit...